Anthony Furlan, paraplégique et athlète handisport

Anthony Furlan, 24 ans, est paraplégique suite à un accident de moto. Cet athlète handisport nous partage son quotidien rythmé par sa vie professionnelle et sa passion pour le sport. 

Un quotidien guidé par la volonté et la détermination 

Anthony est devenu paraplégique suite à un accident de moto dont il ne garde que peu de souvenirs. Malgré les préparations par le corps médical à sa nouvelle vie et aux changements qu’il allait devoir affronter, le jeune homme, très dynamique de nature, a eu à cœur de reprendre son quotidien. 

À sa sortie de centre de rééducation, il a pu compter sur le soutien infaillible de sa famille et de ses proches qui l’ont aidé à adapter et à aménager son quotidien. Artisans, ergothérapeutes et professionnels adaptés sont alors intervenus pour permettre au jeune homme de retrouver rapidement son indépendance. 

Grâce à tous ces efforts et à sa volonté, Anthony est capable de préparer ses repas, d’effectuer sa toilette ou encore de se déplacer, sans faire appel à une aide extérieure. 

Un mental de gagnant 

La résilience, cette fameuse capacité à surmonter les chocs traumatiques, lui a été permise grâce à sa force mentale. Pour Anthony, il n’y a pas de bon ou de mauvais conseil à donner si ce n’est de garder espoir au maximum et d’apprendre à relativiser. 

Aujourd'hui, il s’estime chanceux d’être en vie et d’avoir évité le pire. 

Il n’a pas considéré le handicap comme un frein à son épanouissement, mais comme une opportunité de vivre, de faire du sport et de partager. 

Le regard de la société sur le handicap 

Pour Anthony, le regard que la société porte sur le handicap n’est pas si présent. Une fois sorti du centre de rééducation, c’est avec beaucoup de questionnement que le jeune homme à voulu se confronter au regard de la société, pour au final être surpris de constater, qu’il n’était pas forcément observé de tous. 

Anthony a dû adapter son quotidien à son handicap, et ainsi apprendre à faire face à certaines difficultés comme faire les courses sans caddie, mettre de l’essence dans un véhicule, ou encore la sexualité. Les personnes en situation de handicap ne détiennent que peu d'informations sur ces actes de la vie quotidienne.