L’endométriose

En France, de nombreuses femmes souffrent de règles douloureuses, parfois invalidantes, altérant leur qualité de vie au quotidien. Pour une partie d’entre elles, être atteinte de cycles menstruels douloureux se réfère souvent à une maladie méconnue : l’endométriose. Peu informées et renseignées sur le sujet, qu’est-ce vraiment l’endométriose ? 

L’endométriose : qu’est-ce que c’est ? 

L’endométriose, maladie longtemps ignorée, parfois difficile à vivre au quotidien, est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10 en France. 

Elle est causée par la présence de cellules de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus) en-dehors de celui-ci. Elle peut être responsable de douleurs invalidantes et aussi, dans certains cas, d’infertilité. Ces symptômes parfois difficiles à supporter ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes atteintes, notamment sur leur vie personnelle, conjugale, professionnelle et sociale. 

Comment peut-on la diagnostiquer ? 

L’endométriose peut être une maladie asymptomatique qui ne nécessite pas de prise en charge, mais elle peut aussi causer des douleurs gynécologiques ponctuelles ou chroniques.

Le symptôme majeur est une douleur récurrente, parfois très aiguë, qui survient durant le cycle des règles. Afin d’aider au diagnostic et orienter la prescription d’une échographie ou d’une IRM, il est en premier lieu nécessaire de réaliser un examen clinique. Le professionnel de santé pourra par la suite être amené à prescrire différents examens ou encore proposer un traitement permettant de lutter contre la douleur. 

Les différentes formes d’endométriose

Aujourd’hui, l’endométriose se décline sous 3 formes. 

  • L’endométriose superficielle, qui désigne la présence d’implants d’endomètre ectopiques
  • L’endométriose ovarienne, qui prend la forme d’un kyste de l’ovaire
  • L’endométriose pelvienne profonde, qui correspond aux lésions qui s’infiltrent en profondeur. 

Vivre avec l’endométriose 

Selon les médecins, dans 1 cas sur 3, l’endométriose ne se développe pas, elle stagne, voire régresse grâce au traitement médical ou chirurgical, ou de façon spontanée. Toutefois, l’endométriose peut également évoluer vers des formes sévères, et nécessiter une prise en charge complexe. Afin d’éviter une potentielle aggravation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie, un diagnostic précoce est primordial. 

Afin de lutter contre la méconnaissance de cette malade et oeuvrer pour son diagnostic, l’Assemblée nationale a voté le 13 janvier 2022 à unanmité une résolution pour reconnaître comme affection longue durée (ALD) l’endométriose, dont souffre 1 femme sur 10 en France.