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L’avancée en âge implique de nombreux changements et plus de la moitié des seniors indiquent qu’ils ont régulièrement de légères pertes de mémoire. Il existe cependant plusieurs solutions pour l’entretenir et l’améliorer, comme la lecture ou différents jeux. 

Selon l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), “la mémoire est la fonction qui nous permet d’intégrer, conserver et restituer des informations pour interagir avec notre environnement. Elle rassemble les savoir-faire, les connaissances, les souvenirs. Elle est indispensable à la réflexion et à la projection de chacun dans le futur. Elle fournit la base de notre identité.” Autrement dit, elle nous sert à stocker et restituer des informations. Son fonctionnement est basé sur plusieurs réseaux de neurones interconnectés, présents dans le cerveau. C’est ce que l’on appelle les fonctions cognitives. 

Il existe ainsi cinq types de mémoire : 

la mémoire de travail : fonction à court terme qui facilite le stockage d’éléments lors de l’accomplissement d’une tâche 

la mémoire sémantique : englobe la connaissance de soi et du monde

la mémoire épisodique : recense les événements passés et prévoit ceux à venir

la mémoire procédurale : permet d’avoir des automatismes inconsciemment

la mémoire perceptive (ou sensorielle) : en lien avec les cinq sens 

Les plus jeunes ont davantage de facilités à intégrer de nouvelles connaissances et à se concentrer que les personnes plus âgées. L’âge est un des facteurs qui a des conséquences sur le fonctionnement de la mémoire. Mais il n’est pas le seul : les gênes, le niveau d’éducation ou le genre sont autant d'éléments à prendre en compte. Cependant, il existe des possibilités pour limiter les effets de ces facteurs sur les fonctions cognitives. Entretenir la mémoire est une des clefs de son fonctionnement. 

Le cerveau est un organe qui évolue perpétuellement, mais peut s'user s’il n’est pas stimulé. Cultiver les fonctions cognitives est un excellent moyen de réduire les risques et de retarder l’arrivée de maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Cela permet aussi de limiter d’éventuels trous de mémoire. 

Pour travailler sa mémoire, il faut adopter certaines pratiques physiques mais aussi intellectuelles, au quotidien. L’entraînement cérébral doit être réalisé tout au long de la vie. C’est pourquoi, il est primordial de s’obliger à réfléchir, à apprendre de nouvelles connaissances, de nouvelles techniques. La lecture, la marche ou les interactions sociales sont autant de moyens qui permettent de cultiver sa mémoire. Elles développent les capacités d’apprentissage, de raisonnement, de stockage et restitution d’informations. 

Une autre activité stimulante mais qui n’en reste pas moins amusante et relaxante est le jeu. Mais pas n’importe lequel, il s’agit de ceux qui sont spécifiques à la stimulation de la mémoire. Ces divertissements ludiques permettent d’établir une stratégie et donc de faire appel aux connaissances acquises. C’est pourquoi, ils sont d’excellents outils pour faire travailler les fonctions cognitives. 

Une activité est toujours plus plaisante si elle nous divertit et nous permet de passer un bon moment. C’est encore mieux quand celle-ci est à la fois amusante et stimulante. Le gros point fort des jeux de société est qu’ils offrent la possibilité de jouer à plusieurs. Certains sont accessibles à tous les publics, ainsi enfants et grands-parents peuvent s’amuser et cultiver leur mémoire ensemble. Ces jeux favorisent l’interaction sociale, renforcent les liens et sont un excellent moyen de lutter contre l’isolement des seniors. Ils permettent une réflexion autour d’une stratégie à adopter, mais aussi une concentration de tous les instants. Le Scrabble, les Échecs ou encore le Loto nécessitent une capacité à communiquer et à observer. En jouant, les seniors font travailler leurs fonctions cognitives. D’autres jeux font appel à la mémoire des sens : ils permettent de stimuler une fonction spécifique. 

Les jeux de cartes et de logique amènent les participants à faire preuve de rapidité, de réflexion, à construire un raisonnement ou une réflexion. Seuls ou en groupe, ils cultivent les sens de l’observation et de l’anticipation. Les plus complexes d’entre eux permettent de travailler différentes zones du cerveau. Ils nécessitent eux aussi une capacité à se concentrer et à se focaliser sur l’environnement. 

Ces différentes formes d’amusement ont un point commun : la stimulation des fonctions cognitives. Ils permettent donc de faire travailler les différents types de mémoire, à court terme comme à long terme. En effet, la construction d’une réflexion ou d’une stratégie est facilitée par les connaissances et enseignements acquis auparavant. 

Par ailleurs, de nombreux jeux ont été adaptés aux personnes âgées, afin de pallier aux difficultés visuelles ou auditives qu’elles rencontrent. Sachez également que certains organismes proposent des ateliers fonctionnant avec des jeux, pensez à vous renseigner. 

Il existe une multitude de divertissements ayant des bénéfices ludiques et permettant de cultiver la mémoire. Pour faire votre choix, nous vous conseillons de définir les besoins auxquels vous devez répondre. Comme vu précédemment, tous les jeux ne mobilisent pas les mêmes capacités. Cette activité ne doit pas être désagréable, au contraire, cela doit être amusant pour allier moment de plaisir et travail de la mémoire. 

Nous avons sélectionné 15 jeux stimulants, à faire seul ou à plusieurs : 

Mots-Croisés : mobilise la capacité de réflexion ;

Mots fléchés : ont la même fonction que les mots-croisés ;

Sudoku : permet de développer les capacités de raisonnement et d’observation ;

Jeux de cartes : implique de la concentration et fait travailler les fonctions cognitives ;

Puzzles : font appel à la réflexion, la concentration et la patience ;

Casse-tête : nécessite d’utiliser les connaissances déjà acquises et de réfléchir ; 

Jeux de logique : mobilisent les sens de l’observation et de la concentration.

Scrabble : permet de faire appel à la mémoire des mots ;

Memory : mobilise la capacité de concentration et celle de l'observation ;

Les Échecs : favorisent la stimulation ;

Trivial Pursuit : les connaissances acquises auparavant sont mobilisées ;

Jeu des 7 familles : fait appel aux capacités de réflexion et de concentration ;

Bataille navale : les capacités de réflexion et d’observation sont nécessaires ;

Simon : stimule l’attention mais aussi la mémoire auditive ;

Brain Box : la mémoire à court terme est mobilisée lors d’une partie.

De plus, de multiples sites internet mettent à disposition gratuitement des jeux pour cultiver votre mémoire. Il vous suffit de vous rendre sur Internet, en indiquant le style de jeu que vous souhaitez dans la barre de recherche de votre moteur (Google, Chrome, Safari, etc.). Sachez aussi, que des solutions payantes, sous forme d’abonnement, sont disponibles comme HappyVisio ou Dynseo. Elles permettent d’avoir accès à des jeux ou des ateliers, en ligne ou grâce à une application.  

Il est fortement recommandé d’utiliser plusieurs jeux pour faire travailler la mémoire. Alors n’hésitez pas à varier les plaisirs ! 

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/memoire 

https://www.pourbienvieillir.fr/la-memoire-ca-sentretient 

https://institut.amelis-services.com/bien-vieillir/vie-sociale-fetes/les-bienfaits-des-jeux-de-cartes-pour-la-personne-agee/

https://autonome-a-domicile.com/7-jeux-de-memoire-pour-votre-proche-age/

Il est très important de cultiver sa mémoire, cela permet de retarder ou diminuer certaines pathologies neurodégénératives. Les jeux sont d'excellents outils pour travailler ces fonctions cognitives.

Jeux de mémoire pour seniors

[INFO] Les jeux de mémoire pour les seniors

Conduire est un acte de la vie quotidienne pour 54% de la population française. Cela nécessite d’être en pleine possession de ses capacités telles que l’attention et la réactivité. Or, le temps de réaction d’une personne s’allonge avec l’avancée en âge. Le maintien du permis de conduire de certaines personnes âgées donne lieu à un débat. 

Pour les personnes âgées de 70 ans et plus, la voiture reste un moyen de transport essentiel. Plus de 90% d’entre elles utilisent leur voiture au moins une fois par semaine. Ce sont les déplacements répondant à un ou plusieurs besoins primaires qui sont privilégiés. Les personnes âgées limitent leurs déplacements en voiture, en regroupant plusieurs rendez-vous (médical, banque, courses alimentaires) au cours d’une même journée. L’utilisation de la voiture leur permet aussi de se rendre dans une éventuelle maison secondaire ou rendre visite à leur famille et leurs amis. Contrairement à une croyance commune, les personnes âgées ne sont pas responsables de plus d’accidents que les autres catégories d’âges. Elles sont les personnes qui causent le moins d’accidents en France, avec un taux de 16,9%. 

Certains facteurs ont un impact sur la conduite et ne permettent pas de prendre le volant dans des conditions optimales. Ainsi, diverses pathologies peuvent entraîner des changements sur les capacités physiques et mentales des personnes. Elles contraignent les conducteurs à prendre des mesures pour pouvoir utiliser leur voiture en toute sécurité, sans mettre en danger les autres usagers. Les problématiques concernées sont les suivantes : 

Quelles sont les précautions à prendre ? 

Afin de conduire en toute sécurité et ne pas mettre en danger les autres conducteurs, il est primordial d’adopter des pratiques responsables. Dans un premier temps, vous devez effectuer des visites de contrôle auprès des médecins, spécialistes compétents. Ces rendez-vous ne sont pas à négliger. Ces derniers concernent notamment la vérification de votre vue ou encore de votre audition. En France, il n’existe pas de contrôle médical relatif à la conduite pour les personnes âgées. Cependant, certaines pathologies contraignent les personnes concernées à se soumettre à un test médical périodique. Par ailleurs, il est aussi possible d’effectuer une demande de carte de stationnement européenne. Elle est accessible sans condition d’âge pour toute personne rencontrant des problèmes dans le cadre de déplacements. La carte vous permet d’accéder aux places réservées aux personnes en situation de handicap, signalisées par un marquage, un remplissage de couleur bleue ainsi qu’un panneau. 

De la même manière, vous devez choisir avec minutie votre véhicule ou vous avez également la possibilité de le faire adapter, si les conditions vous le permettent. Certains éléments sont à prendre en compte et peuvent améliorer ou au contraire détériorer les conditions de conduite :

Siège : cet élément peut être adapté, dans le cas contraire il est important de regarder les réglages possibles ;

Rétroviseurs : électriques ou non, les rétroviseurs doivent impérativement vous assurer une conduite en toute sécurité ; 

Pare-brise : il doit être assez large de façon à favoriser la visibilité ;

Boîte à vitesses : il existe deux possibilités que sont la boîte automatique et la boîte manuelle. La première est plus facile à maîtriser et peut facilement convenir à un public âgé ;

Nouvelle technologie : la commande vocale et le GPS peuvent être de précieux atouts pour la conduite. Ils peuvent être rassurants. 

De plus, sachez qu’il est tout à fait possible de faire adapter l’habitacle de la voiture. Cela concerne notamment :

les conducteurs : qui doivent, au préalable, effectuer une visite médicale en préfecture ou chez un médecin agréé par cette dernière. 

Les personnes transportées : celles qui ne conduisent pas, mais sont transportées par le biais d’une voiture familiale. 

L’ensemble des adaptations réalisées seront notifiées sur le permis de conduire de la personne ayant obtenu la réalisation de ces modifications. À noter également que des aides financières peuvent intervenir dans le cadre d’un tel aménagement. 

Certaines pathologies entravent les capacités de conduite d’une personne. Du fait de ces situations, il est nécessaire de modifier sa manière de conduire, ainsi que de choisir les heures de sorties les plus propices et qui ne vous mettront pas en difficulté. Ce qui signifie par exemple, ne pas conduire de nuit si vous avez des problèmes de vue ou encore choisir des horaires pendant lesquels la circulation est fluide, si cela est possible bien entendu.

De même, si vous ne vous sentez pas à l’aise de conduire sous une météo défavorable, adaptez votre trajet ou attendez un moment où cela sera plus simple. Il n’est pas bon de se mettre en difficulté inutilement, cela peut entraîner une situation de stress et mener à une perte de ses moyens. Gardez à l’esprit qu’il est important de continuer à utiliser votre véhicule et de varier vos itinéraires. En effet, il est plus difficile de conduire si vous n’en avez plus l’habitude : cela peut mener à des situations stressantes, dangereuses pour le conducteur comme les autres usagers de la route. 

Sachez également qu’il existe des stages de conduite à destination des seniors. Certaines auto-écoles proposent ce type de formation afin de permettre à tous de tester ses connaissances du Code la Route et d’intégrer les réglementations nouvellement créées. Ces stages sont l’occasion de redonner confiance aux seniors afin qu’ils soient plus sereins lorsqu’ils doivent conduire. Ces formations peuvent être prises en charge par votre assurance, renseignez-vous auprès de votre assureur. De plus, certains stages vous permettent de tester votre manière de conduire ainsi que vos aptitudes aux côtés d’un professionnel.

Prendre la décision d’arrêter la conduite n’est pas toujours facile, il s’agit en revanche de la solution la plus sûre tant pour le conducteur concerné que pour les autres usagers. Certaines alternatives vous permettront de continuer à vous déplacer facilement, si vous résidez en ville. Les transports en commun, les taxis ou encore les VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) sont autant de possibilités à envisager. Ces services n’existant pas en campagne, des alternatives vous sont proposées. Certains organismes spécialisés, dans le domaine des services à la personne, mettent à votre disposition des solutions de déplacement. Sachez que certains départements et communes mettent en place des solutions de transport à faible coût et à destination des personnes âgées éligibles. Par ailleurs, les transports conventionnés peuvent vous assister dans vos déplacements liés à des rendez-vous médicaux. Afin de vérifier votre éligibilité, parlez-en avec votre médecin. Il saura vous conseiller et vous fera une prescription si cela est nécessaire. 

Divers éléments peuvent être des signaux d’alerte signifiant qu‘il est temps que vous ou l’un de vos proches arrêtiez de conduire, comme l’apparition de rayures sur le véhicule, l’oubli de la ceinture de sécurité, l’oubli d’un trajet habituel, ou la peur du volant. L’augmentation du prix de l’assurance est également un bon indice : cela peut mettre en avant un ou plusieurs accidents survenus. 

Le Code de la Route permet aux proches d’une personne qui a une conduite risquée, pouvant nuire plus ou moins gravement aux autres conducteurs, de réaliser un signalement auprès du Préfet. Ce dernier pourra rendre le contrôle médical obligatoire pour le conducteur visé par la mesure. Si vous avez des doutes, vous pouvez aussi vous rapprocher du médecin traitant de la personne afin de prendre connaissance de son opinion. 

L’arrêt de la conduite peut être frustrant pour la personne concernée. Il est nécessaire de trouver des solutions alternatives qui lui permettront de conserver son autonomie et ainsi de ne pas impacter trop sévèrement son quotidien. 

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/se-deplacer-lexterieur/conduire

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13470

https://www.essentiel-autonomie.com/etre-aide-lorsqu-aide-proche/seniors-volant-jusqu-quand-peut-conduire

https://www.autoplus.fr/actualite/Conduite-Senior-Securite-routiere-Stage-de-sensibilisation-Permis-de-conduire-1529518.html 

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/se-deplacer-lexterieur/les-solutions-de-transport

La voiture est un moyen de transport largement plébiscité notamment par les personnes âgées. Elles l'utilisent au moins une fois par semaine pour différentes raisons. Néanmoins cet acte de la vie quotidienne peut devenir dangereux.

Les personnes âgées et la conduite

[INFO] Personnes âgées et conduite : les pratiques à adopter

" "Rien qu’au ton de la voix on sent que quelque chose ne va pas. Beaucoup de seniors se sont retrouvés isolés, sans leurs enfants et sans leurs aidants confinés", explique Audrey Stervinou, l’une des ergothérapeutes mobilisées par la plateforme téléphonique d'urgence Ergocall pour contacter 2000 personnes âgées de 65 ans et plus. L'initiative lancée à la demande d’organismes de protection sociale et du bailleur social Action logement a détecté les effets massifs et délétères de la solitude en temps d'épidémie. 

La solitude à domicile, partie immergée de l’iceberg

"Depuis le début de la crise du sanitaire, l’attention est légitimement portée sur l’hôpital et sur la situation des personnes âgées en Ehpad, pourtant 94,5% des seniors vivent à leur domicile où ils ne sont pas protégés pour autant", alerte Ergocall. L’observatoire pointe les risques inhérents au fait de vivre seul chez soi, coupé de tout contact physique ou visuel avec des proches. Paradoxe: le confinement conçu pour protéger la santé des personnes a parfois créé d’autres risques susceptibles de durer.

Prise de risques pour rompre l’isolement

Premier constat: une plus grande difficulté à respecter les consignes du confinement pour les seniors souffrant de solitude. 75% des personnes interrogés disaient res­pecter les consignes de confinement. Pourtant elles étaient 68% à sortir plusieurs fois par semaine, notamment pour faire leurs courses (55%) mais aussi pour se changer les idées et sortir de l’enfer­mement (13%). "Alors que je lui rappelais les consignes de sécurité et les dangers du virus, une personne m’a dit : "Je suis consciente du risque mais je préfère sortir plutôt que de mourir de solitude" témoigne Audrey Sterviou. Une situation qui peut s’expliquer par le fait que 85% des personnes âgées interrogées vivent seules.

93% des personnes appelées ne se sentent pas en danger dans leur logement pourtant 38% ont chuté récemment et 77% d’entre elles indiquent que cela s’est passé au sein de leur loge­ment. "La chute est une des premières portes d’entrée dans la dépendance" rappelle le Dr Jérôme Marty, Médecin gériatre, cité par l’observatoire.

L’isolement strict accélère la perte des capacités cognitives comme la motricité, la mémoire, le langage. Comme elles ne pouvaient pas rencontrer leurs proches et que les heures de présence de leurs aidants professionnels étaient réduites, certaines personnes ont perdu leurs repères pendant le confinement. "Parfois dans un couple, c’est le plus actif qui est tombé malade. Tout était bouleversé. L’épouse ou le mari, avait bien du mal à faire face à la situation »  Audrey Stervinou. Pour certains les capacités physiques ont été altérées par la sédentarité ou de changement d'habitudes. "J’ai parlé à des personnes qui se sont rationnées pendant le confinement au point d’être dénutries. D'autres se sentaient affaiblies ou souffraient de jambes lourdes." "

Découvrez l'article Notre Temps en intégralité.

L'article Notre Temps met en lumière les conditions de vie et dangers auxquels font face les seniors isolés à domicile. Les chiffres sont extraits de l'étude menée par ERGOCALL.

Notre Temps met en avant les résultats de l'étude ERGOCALL

[PRESSE] Notre Temps "Covid-19: quand s’isoler à domicile rend plus fragile"

"Les spécialistes parlent de « l’effet iceberg ». Pour parler des conséquences sanitaires du coronavirus, les médias parlent essentiellement des hôpitaux et des Ehpad, alors que 94,5% des seniors vivent à leur domicile où ils ne sont pas protégés pour autant.

Et cet « effet iceberg » fait froid dans le dos ! Selon l’Observatoire d’Ergocall, une plateforme nationale dédiée à la protection des seniors isolés à domicile, réalisé avec AG2R La Mondiale, 41% de ces seniors n’ont reçu aucune visite depuis 2 mois, se retrouvant ainsi complètement isolés. Alors que les risques auxquels ils sont potentiellement confrontés sont bien réels.

Car si le domicile est un terrain familier et de confiance pour les seniors – 93% des personnes appelées ne se sentent pas en danger dans leur logement -, les difficultés physiques et solitude entraînant une baisse des capacités cognitives, le risque de chutes et d’accidents domestiques est considérablement aggravé. 38% des sondés disent avoir fait une chute récemment. « La chute est une des premières portes d’entrée dans la dépendance. Risque important entraînant une dégradation phénoménale, c’est la première cause de mortalité chez les seniors », précise le Dr Jérôme Marty, Médecin gériatre et Président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre.

Toujours selon l’observatoire, 75 % des seniors disent respecter les consignes de confinement. Pourtant ils sont 68% à sortir plusieurs fois par semaine, notamment pour faire leurs courses (55%) mais aussi pour se changer les idées et sortir de l’enfermement (13%).

Une situation qui peut s’expliquer par le fait que 85% des personnes âgées interrogées vivent seules, 50% reçoivent moins de visites qu’avant le confinement et 41% ne voient plus personne.

Car plus d’un senior sur deux n’a pas d’aide de professionnels à domicile et 34% ont vu leurs interventions diminuées ou supprimées. Du coup, 56% des seniors se disent angoissés et redoutent son prolongement."

Retrouvez le lien vers l'article Forbes. 

Retrouvez l'article rédigé par Forbes France sur les résultats de l'Observatoire ERGOCALL, initiative portée par Marguerite et Alogia, en partenariat avec AG2R LA MONDIALE.

Article Forbes concernant l'Observatoire ERGOCALL

[PRESSE] Forbes "Un Senior Sur Deux N’A Reçu Aucune Visite Depuis 2 Mois"

"Si confinement rime avec isolement, c'est d'autant plus vrai pour les seniors. C'est ce qu'a démontré par une enquête téléphonique réalisée en avril par Ergocall, une plateforme d'appels destinée à accompagner les plus de 65 ans isolés, souvent mandatée par des bailleurs sociaux. L'étude souligne que la moitié des personnes âgées les plus précaires reçoivent moins de visites depuis le 17 mars. Une diminution des rencontres avec leurs proches, familles et amis, mais aussi de l'assistance venant d'aides à domicile : 33,7 % des aidants professionnels ont été contraints de diminuer, voire d'annuler, leur passage au domicile de seniors depuis le début de l'épidémie.

Un manque de contact durement vécu par les personnes interrogées lors de cette enquête : « Ils étaient enthousiastes qu'on les appelle, pour une fois que quelqu'un pensait à eux », explique Audrey Stervinou, qui fait partie de l'équipe de 200 ergothérapeutes mobilisée pour être à l'écoute de cette population fragile. Pour elle, découvrir un isolement de cette envergure était un choc. « Sur les 2000 personnes que nous avons eues au téléphone, je n'aurais jamais cru qu'ils seraient si nombreux à être totalement seuls. » Un constat criant, alors que 85 % des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête vivent seules à leur domicile et sont peu connectées.

En France, 12 millions des 65 ans et plus vivraient seuls à leur domicile. Pourtant, depuis le début de l'épidémie, la lumière est « avant tout portée sur les résidents des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) », comme l'explique le docteur Yvon Le Flohic, médecin généraliste ayant participé à l'étude. Cet oubli des personnes résidant à domicile tient d'un « effet iceberg », c'est la partie immergée qu'on ne voit pas. Selon le généraliste, cela met en danger les plus fragiles.

« Nous servons de relais, nous pouvons, par exemple, appeler leur mairie pour trouver quelqu'un qui leur fera leurs courses », explique Audrey Stervinou, l'ergothérapeute également chargée de faire de la prévention en rappelant « qu'il faut faire attention à ne pas trop sortir. » Car ces seniors qui se sentent oubliés en viennent parfois à prendre des risques. « Si personne ne peut faire les courses d'une personne âgée, elle va prendre le risque de tomber en portant ses sacs », s'inquiète Audrey Stervinou.

Selon l'enquête, les seniors livrés à eux-mêmes sont donc 68 % à sortir plusieurs fois par semaine, un comportement à risque en période de propagation du virus. Par ailleurs, 38 % ont chuté récemment et 77 % d'entre eux indiquent que cela s'est passé au sein de leur logement.

Alors que le déconfinement approche, celui-ci devrait apporter une bouffée d'oxygène à ces personnes subissant la solitude : 56 % des sondés redoutent cependant un prolongement de cette mesure."

Retrouvez l'article dans son intégralité. 

Découvrez les résultats de l'étude menée par ERGOCALL, en partenariat avec AG2R LA MONDIALE et avec Alogia Groupe, mettant en lumière les conditions de vie réelles et les risques auxquels font face les seniors isolés à domicile.

Le Parisien publie les résultats de l'étude ERGOCALL

[PRESSE] Le Parisien "Confinement : la solitude pousse les seniors isolés à prendre des risques"

La téléassistance est un outil préventif et d’alerte qui permet d’intervenir beaucoup plus rapidement en cas de chute, grâce à la présence d’opérateurs dédiés. Ces plateformes téléphoniques reçoivent chaque année plus de 2 millions d’alertes. Néanmoins, cet outil créé dans les années 70, reste encore faiblement utilisé en France. 

Cette innovation, existante depuis une quarantaine d’années, est utilisée par un peu plus de 500 000 personnes, quand on sait que la France compte 17 millions de personnes âgées. Créé en 1974, la téléassistance a vocation d’alerter les professionnels en cas de problème pour la personne âgée et de lui porter assistance. Les secours, la famille ou encore un téléopérateur sont prévenus d’un accident et peuvent réagir en conséquence et en temps réel. L’intervention médicale n’est pas systématique et concerne environ 10% des appels. Les 90% restants concernent des petits soucis du quotidien et peuvent être réglés par l’entourage. Il est important de souligner que cet outil fonctionne 24h/24 : la personne ne reste pas sans solution en cas de chute ou de malaise. Certains services de téléassistance répondent à des appels de convivialité : les personnes qui souffrent d’isolement ressentent le besoin de parler. 

Ce dispositif permet aux personnes de sentir en sécurité au sein de leur logement. Il favorise la lutte contre l’isolement en assurant une présence constante. En effet, cet outil bénéficie de l’accompagnement d’une plateforme téléphonique dédiée. Celle-ci est reliée au domicile grâce à un boîtier qui est connecté sur le réseau téléphonique. Le bouton d’alerte est accessible depuis un objet déclencheur comme un bracelet, une montre, un médaillon ou encore un téléphone. Pour signaler un événement inhabituel, la personne doit presser le bouton prévu à cet effet, et ainsi le centre opérateur sera informé de la situation. De plus, les boîtiers disposent d’un micro et d’un haut-parleur afin de communiquer avec la personne et prendre connaissance du contexte, de manière plus précise. Cela permet également de rassurer la personne âgée, d’établir un diagnostic quant à la situation ainsi que de contacter les secours, en cas de besoin. 

Depuis 2005, les entreprises et associations dédiées à l’aide à la personne ont le droit de proposer à leurs clients la téléassistance. Vous pouvez vous rapprocher de ces organismes afin d’être informé de leur service. De plus, cet outil d’assistance et de prévention s’adresse aux personnes âgées en situation de perte d’autonomie et/ou de handicap, sans restriction d’âge. Ces personnes doivent vivre à domicile, ou dans un logement permettant l’autonomie. Sachez également que l’équipement du domicile par la téléassistance n’est pas soumis à une autorisation médicale. 

Une telle technologie ne permet pas d’éviter totalement les chutes. Il existe encore et toujours un risque. Dans 90% des cas, l’accident n’est pas le problème : c’est rester au sol pendant de longues heures sans pouvoir se relever, qui est source de complications. 

Un outil d’assistance et de prévention 

La téléassistance permet d’agir rapidement. Il est donc impératif que la personne qui bénéficie de ce service porte en permanence l’objet déclencheur. Il permet d'établir le contact entre la personne et un assistant téléphonique. Au cours de l’échange, l’opérateur détermine s’il doit prévenir les secours ou les proches. De plus, le professionnel a accès à la fiche médicale de la personne. S’il fait face à une absence de réponse, il contacte les secours. La communication est essentielle en cas de chute, de malaise : elle favorise la prise en charge de la personne. 

Le problème majeur de la téléassistance est l’équipement tardif du domicile : ce service intervient majoritairement dans une situation d’urgence comme une sortie d’hospitalisation. La majorité des bénéficiaires se situent dans la tranche d’âge 80 - 85 ans. C’est la raison pour laquelle il faut sensibiliser ses proches en faisant de la prévention. L’intégration tardive de la téléassistance s’explique bien souvent par le fait que les personnes âgées refusent cette aide, ne souhaitant pas être catégorisées comme “dépendantes” ou “diminuées”. Cependant, Si vous détectez une perte d’autonomie, que vous en voyez les prémices, vous pouvez réfléchir à l’installation de l’outil.

Certains services de téléassistance proposent d’anticiper les chutes grâce à l’installation de détecteurs. Ils peuvent être intégrés dans l’objet déclencheur (capteurs) ou sont placés dans le domicile (détecteurs de mouvements, caméras, etc.). De plus, certains prestataires de téléassistance proposent un téléphone portable possédant une fonctionnalité de géolocalisation. D’autres permettent l’installation dans des zones qui ne bénéficient pas d’une couverture téléphonique. Cette innovation favorise l’équipement de tous les foyers.

Parmi la multitude d’offres existantes, il peut être compliqué de trouver le service adapté. Vous avez le choix entre 3 familles de prestataires : 

Sachez que leur fonctionnement diffère : les prestations proposées varient en matière d’équipement ainsi que de tarif. 

Nous vous conseillons de comparer les prestations et prix proposés par plusieurs entreprises. Sachez également que certaines mutuelles, caisses de retraite présentent un service de téléassistance. Enfin, des mairies et départements développent eux aussi une offre de téléassistance. Il s’agit d’un service de proximité qui peut rassurer grâce à la fiabilité des prestations offertes. 

Chacune de ces offres a des avantages ainsi que des inconvénients, le choix sera donc déterminé par votre budget et les problématiques auxquelles vous cherchez à répondre. 

Avant d’intégrer la téléassistance à votre domicile, il est essentiel d’établir les besoins auxquels elle devra répondre. Vous devez également prendre en compte le niveau d’autonomie de la personne concernée et aborder ce sujet avec elle pour ne pas faire face à un refus. 

Coût d’un service de téléassistance 

Dans la plupart des cas, il s’agit d’un abonnement mensuel variant entre 20 et 30 euros (boîtier, objet déclencheur & assistance). Sa durée fluctue de 1 à 3 ans reconductibles ou est indéterminée. De plus, certaines prestations expliquent les différences de prix entre les services de téléassistance. Sachez que l’installation du matériel n’est pas proposée par tous les organismes : il s’agit parfois d’un acte facturé en supplément. 

Par ailleurs, il possible de bénéficier d’aides financières pour la mise en place d’un tel service. 

Pour toutes questions ou demandes, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone ou sur notre site internet, par le biais de la fenêtre de dialogue qui s’ouvre automatiquement. Nos experts peuvent vous aider dans la réalisation de vos démarches comme la mise en place de la téléassistance. 

https://sweet-home.info/marches-silver-economie/teleassistance/tout-savoir-sur-la-teleassistance/ 

https://sante.lefigaro.fr/social/personnes-agees/tele-assistance

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-aide-domicile/la-teleassistance 

https://www.agevillage.com/article-7201-1-La-teleassistance-pour-les-personnes-agees.html

https://www.capgeris.com/tele-alarme-360/personnes-agees-comment-choisir-le-bon-systeme-de-teleassistance-a42190.htm

La téléassistance est un dispositif utilisé depuis une quarantaine d'années par des milliers de personnes. Cet outil permet, à minima, de porter assistance aux personnes qui en bénéficient.

La téléassistance : un dispositif d'assistance et de prévention

[INFO] La téléassistance pour les personnes âgées

Mis en place début avril, ce dispositif d’appels est opéré par des ergothérapeutes spécialisés dans les problématiques liées au vieillissement avec l’ambition de sensibiliser les personnes aux bonnes pratiques à adopter face à la pandémie mais aussi et surtout de rompre l’isolement social ainsi que de détecter et prendre en charge des situations d’urgence.

Une initiative déjà reconnue puisque la plateforme ERGOCALL vient d’être référencée outil numérique COVID-19 par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Par ailleurs, Alexandre Petit, Fondateur d’ALOGIA Groupe, fait partie de la liste des personnes interrogées dans le rapport de Jérôme Guedj « Lutter contre l’isolement des personnes âgées et fragiles isolées en période de confinement ».

L’expertise unique d’ergothérapeutes spécialistes des seniors

Pour créer cette plateforme nationale d’appels d’urgence, ALOGIA Groupe et Marguerite ont donc mobilisé un réseau national d’ergothérapeutes ayant pour mission d’appeler les personnes âgées isolées afin de traiter les situations d’urgence et de coordonner les services à domicile (courses, services d’accompagnement médical, lien social). Ces professionnels de santé, hautement qualifiés, connaissent parfaitement les ressources d’aides disponibles et sont en mesure de les mobiliser sans délais, sur l’ensemble du territoire national.

Domofrance (1er bailleur social de Nouvelle-Aquitaine), Logévie (foncière médico-sociale spécialisée senior) et le Groupe VYV (acteur mutualiste de protection et de santé via sa plateforme objectif autonomie) ont d’ores et déjà fait appel àALOGIA Groupe et Marguerite pour que la plateforme ERGOCALL accompagne leurs seniors, plus de 4 000 personnes actuellement.

Retrouvez l'intégralité de l'article rédigé par SilverEco

Article rédigé par SilverEco concernant la mise en place d'une plateforme d'appels télephoniques nomée ERGOCALL, par Marguerite et Alogia Groupe.

SilverEco met à l'honneur la plateforme créée par Alogia Groupe et Marguerite

[PRESSE] SilverEco "COVID-19 : Des ergothérapeutes, professionnels de santé, mobilisés pour les seniors isolés"

Domofrance, des experts du bien vieillir à l’écoute des séniors


« Devant l’ampleur du risque sanitaire actuel, auquel font face tout particulièrement les personnes âgées, et du risque social qui en découle avec la mise en place des procédures de confinement, il nous a semblé urgent d’agir dès aujourd’hui pour protéger nos locataires les plus exposés en leur offrant un service d’appels géré par des professionnels compétents, experts du bien-vieillir à domicile ». Francis Stéphan est le directeur général de Domofrance, une Entreprise Sociale pour l’Habitat, (une ESH tout comme Mésolia), filiale du Groupe Action Logement Immobilier implantée à Bordeaux depuis sa création en 1958 qui gère près de 30 000 logements principalement en zones tendues, dans la métropole bordelaise et plus largement en Nouvelle-Aquitaine. En cette période de confinement elle a donc décidé de soutenir ses locataires séniors avec le lancement d’une plateforme téléphonique. Cette plateforme est opérée par deux experts du vieillissement : Marguerite, une entreprise de conseil téléphonique de solutions dédiées aux personnes âgées et aux aidants, et ALOGIA Groupe, entreprise innovante experte du bien vieillir à domicile et acteur référent de l’ergothérapie en France, avec qui Domofrance travaille depuis plusieurs années déjà sur les questions du vieillissement au sein de son parc de logements.


Plus de 3 000 personnes sont ainsi appelées pour prendre de leurs nouvelles. « Cette plateforme téléphonique a pour vocation de soutenir les personnes âgées isolées en leur offrant une écoute bienveillante, ajoute Francis Stephan, des conseils adaptés et une mise en relation avec les services dont elles ont besoin en déclenchant une alerte lorsque la situation l’exige. » Sur les 52 premiers appels passés, 39 ont suscité des prises en charge de demandes, notamment du courrier, cinq concernaient des demandes techniques urgentes, cinq où tout allait bien et trois ont demandé à ne pas être rappelées. Concernant le profil des locataires, 971 déclarés isolés et âgés de plus de 80 ans ont notamment été recensés. Cette plateforme téléphonique a été mise en place en urgence, toutefois, « cela n’en constitue pas moins l’aboutissement d’un engagement, assure le directeur général de Domofrance. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des engagements permanents de notre entreprise en faveur du bien-vivre et du confort de ses résidents, des valeurs qui caractérisent l'ambition "Bâtir plus de proximité" de son projet stratégique d'entreprise PΣPSE. Ce service d’appels s’inscrit donc dans une démarche initiée bien en amont par les équipes de Domofrance, et concrétisée dès 2018 par le déploiement d’un dispositif de diagnostics à domicile de prévention à destination exclusive des seniors, ‘Là où je vis’ ».

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L'article rédigé par Aqui! met en avant la collaboration de ces différents organismes afin de pallier aux problèmes rencontrés par les personnes vulnérables, durant cette période de Covid-19.

Aqui! met à l'honneur le partenariat associant Domofrance, Alogia Groupe, l'association Astrée et Marguerite

[PRESSE] Aqui! "« Nos aînés confinés » (2/5) : Les bailleurs sociaux à l’écoute"

Abus de faiblesse, devis sur-évalués, ou encore démarchages, sont autant de situations auxquelles font face les personnes âgées. En France,  300 000 seniors sont en situation de “mort sociale”, ce qui en fait les victimes principales de ces arnaques. Mais alors, comment lutter contre ces escroqueries au quotidien ? 

Il est tout à fait possible de lutter contre ces situations, en appliquant notamment certaines recommandations. Si les personnes âgées doivent être informées, il est également primordial que l’entourage soit sensibilisé afin de pouvoir intervenir plus facilement et de mettre en garde les personnes concernées. Les personnes dites fragiles ne doivent pas être en situation d’isolement, de solitude. En effet, ces circonstances ont tendance à favoriser le sentiment d’insécurité et font de ces personnes des cibles faciles.  

Bon nombre d’habitudes permettent de sécuriser votre domicile et ainsi de favoriser la sérénité. Le premier point concerne la porte d’entrée : cette dernière doit toujours être fermée même si vous êtes à l’intérieur. Elle peut également être équipée d’un entrebâilleur ou d’un interphone pour que vous puissiez voir la personne avant d’ouvrir la porte. Les fenêtres permettant un accès facile à votre logement doivent être fermées la nuit et contrôlées en journée. Il est aussi recommandé d’établir une liste des personnes/services à contacter en cas d’urgence, sur une fiche que vous placerez à côté d’un téléphone. 

Par ailleurs, il n’est pas judicieux de cacher les clefs du domicile à proximité, si possible confiez-les à vos proches. De plus, il est pertinent d’éviter de mentionner les dénominations telles que “veuf/veuve” ou “Mme/M” sur votre boîte aux lettres. Les personnes malveillantes peuvent se servir de ces informations pour vous arnaquer. De plus si vous souhaitez trouver une entreprise pour réaliser des travaux ou assurer un service, vous pouvez vous renseigner en demandant à votre entourage s’ils connaissent des professionnels mais aussi consulter les avis laissés par les clients sur internet. 

Que faire lors d’un démarchage intempestif ? 

Gardez en mémoire que vous n’êtes pas dans l’obligation d’ouvrir à une personne que vous ne connaissez pas, ou si vous n’êtes pas informé de sa visite. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander la carte professionnelle voire d'éventuels document prouvant la fiabilité du rendez-vous, à cette personne. Si cette dernière a en sa possession un document officiel, pensez à demander à voir le verso : dans bien des cas les arnaqueurs ne prennent pas la peine de reproduire l'entièreté du document. Il est possible de demander le report du rendez-vous et de se renseigner auprès de la société qui devait intervenir chez vous, vous trouverez leur numéro sur un contrat ou des documents officiels. 

Dans le cas où la personne serait rentrée, sans vous laisser le temps de réagir, ne mentionnez pas d’informations personnelles et ne la laissez pas se balader dans toutes les pièces. Vous avez toujours la possibilité de contacter la police ou un voisin si vous ne vous sentez pas rassuré. Par ailleurs, méfiez-vous des offres trop attractives, cela peut cacher des conditions abusives. Les démarcheurs savent quel argumentaire utilisé et peuvent aisément vous convaincre d’acheter un bien ou service dont vous n’avez pas besoin : privilégier un temps de réflexion, vous pouvez aussi arrêter la conversation si vous n’êtes pas à l’aise avec la personne. En revanche, si vous êtes intéressé et que vous signez un contrat, pensez à demander une copie de ce document et à bien vérifier le prix et la date indiqués. Par ailleurs, il est impératif de ne jamais cocher la case “renonciation au délai de rétractation”. En effet, ces éléments sont essentiels, dans la mesure où vous disposez d’un délai de rétraction de 14 jours dès lors de la signature du contrat. Pour rompre le contrat, vous devez envoyer le document de rétractation par lettre recommandée.

Bloctel : la solution pour contrer les appels 

Il est possible de s’inscrire sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique Bloctel, afin de ne plus être dérangé par ces appels pouvant être indésirables. En effet, depuis la loi consommation de 2014, les professionnels doivent obligatoirement vérifier que les personnes contactées ne figurent pas sur cette liste. Concernant l’inscription, il faut remplir le formulaire en indiquant son numéro de téléphone fixe et/ou portable sur le site internet Bloctel.gouv. Suite à cette étape, un mail vous sera envoyé sous 48h contenant un lien URL sur lequel il faudra cliquer pour valider votre inscription. Enfin, Bloctel vous enverra un dernier courriel pour vous indiquer votre numéro d’inscription. Vous serez mentionné sur cette liste pendant trois, à la suite desquelles il faudrait renouveler votre inscription. 

Le web est une plateforme sur laquelle il est facile de récupérer des données. Il va donc de soi qu’il est essentiel de ne jamais communiquer d’informations personnelles. Pour contrer les virus, les sites internet malveillants, vous pouvez installer un antivirus. Faites attention aux pages sur lesquelles vous naviguez : il est préférable de se rendre sur des sites dits “sûrs” si vous souhaitez effectuer des achats. Ces derniers sont reconnaissables par leur adresse web (ou lien URL) commençant par la formule “https://”. En ce qui concerne les e-mails, vous devez vérifier leur provenance et faire attention aux liens et aux pièces jointes sur lesquels vous cliquez. De nombreux liens imitent les institutions, les impôts ou encore les magasins les plus connus pour obtenir de votre part de l’argent voire des données personnelles. À titre d’exemple, vous pouvez recevoir un mail provenant de “Impots gouv” alors que l’adresse mail des impôts est intitulée “impots.gouv.fr”. L’adresse mail vous indiquera s’il s’agit d’une arnaque. En effet si cette dernière vous semble illogique telle que "245jfkdjghdfkg@otisgouvex.com" c’est sans nul doute une escroquerie. De plus, gardez à l’esprit que certains peuvent essayer de vous tromper en se faisant passer pour un membre de votre famille, en cas de doute rapprochez-vous de la personne concernée. 

Les victimes d’escroqueries ont la possibilité d’utiliser des recours légaux pour obtenir réparation. En premier lieu, dans le cas d’une arnaque financière, il est impératif de contacter sa banque et de faire annuler l’opération (virement, chèque, paiement par carte bancaire). Il est aussi nécessaire d’aller porter plainte au commissariat de police ou de gendarmerie le plus proche de chez vous, peu importe la situation. Sachez que vous disposez d’un délai de six ans pour effectuer cette étape, dès lors de la remise du bien ou du dernier versement à destination de la personne qui vous a escroqué. En revanche, prenez connaissance du fait qu’il n’est pas possible de porter plainte contre un membre de votre famille qui vous aurez arnaqué. 

Si vous pensez avoir été victime d’abus de faiblesse, comme le définit la loi, et dans le cadre d’un achat ou de la signature d’un contrat de service, vous êtes en droit de demander l’annulation de ce document. Pour cela, il vous suffit de vous adresser au professionnel concerné en lui envoyant un courrier notifiant votre demande, avec accusé de réception. Si aucune solution n’est trouvée, sachez qu’il est possible de contacter la Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ou de saisir le procureur de la République près du Tribunal Judiciaire, en portant plainte. De plus, vous pouvez également contacter votre assureur pour savoir si vous disposez d’une protection juridique. 

Vous avez à votre disposition le numéro vert Info Escroqueries (0 805 805 817) qui pourra répondre à toutes vos interrogations, du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

Vous avez été victime d’une escroquerie ou souhaitez simplement éviter ce type de situation ? N’hésitez pas à nous contacter par téléphone ou sur notre site internet, par le biais de la fenêtre de dialogue qui s’ouvre automatiquement.  

Nos experts vous accompagne dans vos démarches. Ils peuvent également vous prodiguer des anti-escroquerie, afin de vous éviter une situation inconfortable. Ils s’engagent également à lutter contre les escroqueries en vous éclairant sur les devis reçus et en vous aidant à faire le choix le plus adapté, en fonction de votre problématique. 

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Nos-conseils2/Pour-les-particuliers/Pour-les-seniors/Conseils-aux-personnes-agees

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/dossiers/abus-de-faiblesse-des-personnes-agees-dans-quelles-situations

https://www.lna-sante.com/actualite/personnes-agees-eviter-les-arnaques

Les escroqueries sont courantes et certaines personnes en sont les principales victimes. Il est donc essentiel de savoir déjouer ces situations et connaître les bonnes pratiques à adopter.

Comment éviter les arnaques dont sont victimes les publics fragiles ?

[INFO] Personnes vulnérables : Comment lutter contre les escroqueries ? 

Face à l’ampleur de la pandémie de Covid-19, Domofrance accélère la mise en place d’un service d’appels de prévention et d’accompagnement dédié aux seniors isolés ou en couple de son parc de logements, soit 3 400 personnes, en mandant deux structures expertes du bien-vieillir à domicile, Alogia Groupe et Marguerite et l’association Astrée qui a pour vocation de contribuer à la restauration du lien social, de rompre l’isolement et de favoriser le mieux-être des personnes. Ces structures viennent en appui des actions des équipes de gestion de proximité de Domofrance.

Une volonté affirmée de s’appuyer sur des PME du territoire compétentes pour garantir l’efficacité de la prise en charge et s’inscrire dans une démarche économique vertueuse. Cette plateforme sera opérée par deux experts du vieillissement ; Marguerite, une entreprise de conseil téléphonique de solutions dédiées aux personnes âgées et aux aidants, et ALOGIA Groupe, entreprise innovante experte du bien vieillir à domicile et acteur référent de l’ergothérapie en France, avec qui Domofrance travaille depuis plusieurs années déjà sur les problématiques du vieillissement au sein de son parc de logements.

Leur connaissance pointue des problématiques du vieillissement, leur expérience terrain acquise lors de milliers de diagnostics à domicile et la fiabilité de leurs systèmes informatiques et numériques ont convaincu Domofrance de mettre en place ce partenariat qui garantit la professionnalisation et la sécurisation du dispositif.

Mise à disposition d’une plateforme téléphonique de prévention et d’accompagnement Animée par des experts du vieillissement, équipes pluridisciplinaires composées de professionnels de santé, d’ergothérapeutes et d’assistants sociaux, ce service d’appels assurera un lien social. Ils pourront répondre aux interrogations des personnes âgées isolées et leur prodiguer conseils et soutien tout au long de la période de confinement. Il permettra également de détecter et traiter les éventuelles situations d’urgence auxquelles les locataires feront face. Ce dispositif, via une plateforme centralisant les appels, assure un suivi continu des personnes âgées, grâce à la formalisation et la traçabilité des informations, la mise en place de procédures d’alertes et de rappels, la prise de contact avec les interlocuteurs compétents etc. Ce dispositif vise à compléter les actions menées par les équipes de proximité de Domofrance, mais aussi par les communes, les associations, le réseau des aides à domicile, et les initiatives d’entraides individuelles… Il consolide le lien et la capacité d’agir de manière flexible et coordonnée des différentes parties prenantes sur les territoires.

Cet article met en lumière le partenariat entre Domofrance et Alogia Groupe / Marguerite qui a pour but d'accompagner les locataires les plus vulnérables

Silver Eco met en avant le partenariat entre Domofrance et Alogia Groupe / Marguerite

[PRESSE] Silver Eco "COVID-19 : Alogia Groupe et Marguerite aux côtés de Domofrance pour soutenir les locataires seniors"

Internet, les ordinateurs ou encore les smartphones sont des outils numériques utilisés quotidiennement, par des milliards de personnes à travers le monde. S’ils simplifient certains actes de la vie quotidienne, ils sont également sources d’inégalités du fait d’un manque d’accessibilité pour les personnes âgées (prix de l’équipement, couverture internet, etc.). 

Une fracture numérique qui pose problème 

Selon Wikipédia, la fracture numérique désigne “les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. La fracture numérique ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement. On parle parfois aussi de fossé numérique.” Il s’agit par conséquent, d’une inégalité sociale qui freine l’accès aux ressources, aux connaissances ou encore à certaines démarches administratives. En effet, l’avènement du numérique a entraîné une évolution des usages.  

Ne pas avoir accès à Internet constitue un handicap et peut rapidement devenir problématique. Cela concerne majoritairement les personnes âgées, les individus les moins diplômés ou encore les foyers à faibles revenus. Dans certains cas, il s’agit d’un manque de moyens financiers, qui ne permet pas de pouvoir acquérir les équipements nécessaires. D’autre part, pour 38% des usagers, la problématique est le manque d’information, de connaissance des technologies et du numérique. Cette absence ou manque de compétences est nommé illectronisme et touche principalement les seniors. Cette incapacité est un frein dans la réalisation de tâches telles que la conception d’un CV, de démarches administratives, ou encore la communication par mail. En effet, une personne sur deux de plus de 75 ans n’a pas accès à Internet depuis son logement. Cet élément explique, en partie, l'exclusion des personnes impactées par les inégalités d’accès au numérique. 

L'illectronisme concernerait environ 17% de la population française. Or, la société se veut de plus en plus connectée et vient donc renforcer ce sentiment d’inégalité. Par ailleurs, la culture, la santé ou encore l’emploi sont des domaines qui ont toujours suscité des disparités entre les personnes. Cependant, du fait de l'avènement du numérique, ces différences se sont accrues et continuent d’augmenter. Il est aussi important de noter qu’à l’heure de la digitalisation, certaines aires géographiques ne peuvent pas prétendre à Internet, car elles sont situées en zones blanches. 

Aujourd’hui, il est tout aussi indispensable d’avoir des connaissances en matière de numérique que de savoir lire et écrire. Les personnes âgées, bien que de plus en plus connectées maintenant, montrent des disparités quant aux usages du numérique. À titre d’exemple, 27% des 60 - 74 ans ainsi que 67% des 75 ans ont une absence de compétences numériques. Ces chiffres témoignent d’une fracture numérique bien présente, creusant un écart entre les générations. Les personnes âgées les moins connectées souffrent d’un isolement et d’un sentiment d’exclusion numérique.

Pour autant, il est important de nuancer ces propos dans la mesure où certains seniors n’excluent pas ces nouvelles technologies, bien au contraire. Ils s’intéressent au langage informatique, prennent des cours pour en connaître les usages, s’équipent d’appareils et consacrent des heures de leur temps libre à l’apprentissage du numérique. En effet, seulement 14% des 60 - 74 ans ne disposent pas d’un accès à Internet. Les seniors sont désormais plus attirés par le numérique que ceux d’il y a 10 ans. Bon nombre d’entre eux considèrent que ces nouvelles technologies améliorent le quotidien et que les personnes âgées seront de plus en plus connectées à l’avenir. Effectivement, 70% de ces derniers possèdent à la fois un ordinateur et un smartphone. 

Les seniors se servent d’Internet pour communiquer par mail, avoir accès à leur service bancaire, rencontrer d’autres personnes avec notamment les réseaux sociaux, gérer l’administratif ainsi que pour faire des achats en ligne. Ils se rendent également sur le site internet des journaux et cherchent à s’informer de manière générale. C’est pourquoi, il est donc primordial que les personnes âgées soient accompagnées, guidées dans l’apprentissage et la maîtrise des outils du numérique. 

Internet est source de bénéfices pour les utilisateurs quotidiens. Pour les personnes âgées, c’est un excellent moyen de maintenir une vie sociale et donc de lutter contre l’isolement, et ainsi de rompre avec le sentiment de solitude. Il s’agit d’un vecteur de liens sociaux permettant aux seniors d’être intégrés à la société, de ne pas être déconnectés de la réalité de cette dernière. En effet, une fois la carrière professionnelle achevée, il est plus difficile de se sentir concerné. En ce sens, les réseaux sociaux sont de parfaites plateformes pour échanger, partager avec d’autres membres, faire de nouvelles rencontres, mais également maintenir le contact avec l’entourage. La distance n’est donc plus un frein. Enfin, les réseaux sociaux permettent aux personnes âgées d’intégrer des groupes de discussion concernant des thématiques spécifiques. 

Les sites de rencontres favorisent également le maintien de la vie sociale. Que ce soit pour trouver une personne ou simplement sortir, chercher une activité, les seniors pourront trouver ce qu’ils souhaitent grâce à la multitude de sites internet.  

Cet outil numérique offre la possibilité aux internautes de développer leurs connaissances, d’avoir accès à un flot illimité d’informations. En effet, la presse écrite possède des sites internautes, de nouvelles interfaces d’information sont apparus avec l’avènement d’Internet, à l’image de Wikipédia. De plus, de nombreux sites internet sont spécialisés dans un domaine et mettent en accès libre et gratuitement d'innombrables ressources. De cette façon, les personnes peuvent obtenir des informations pertinentes rapidement. Les principaux sujets recherchés par les personnes âgées concernent la santé et les démarches administratives. Cependant, ces internautes utilisent aussi l’outil numérique pour trouver des recettes, jouer à des jeux en ligne ou encore consulter la météo. 

Du fait de la perte d’autonomie, d’une situation de handicap ou à cause de la distance entre le domicile et les lieux de vente, les personnes âgées tendent de plus en plus à faire des achats en ligne. Les difficultés de déplacement sont les principales causes de ces achats numériques. Le monde dans les magasins, l’incapacité à rester debout plusieurs heures freinent également la consommation en point de vente physique. Les achats en ligne sont la solution à toutes ces problématiques et permettent également un gain de temps, voire d’argent.

Comment lutter contre l’exclusion numérique ? 

Si les seniors sont de plus en plus connectés et ne rejettent plus les nouvelles technologies, bien des facteurs empêchent leur accès au numérique (financier, matériel, connaissances). L’écart se creuse entre les personnes qui utilisent fréquemment les outils numériques et celles qui ne le peuvent pas. Dans le but de répondre à cette problématique, les organismes tels que les collectivités ou encore certaines associations tentent de mettre en place des solutions.

Parmi celles-ci, se trouvent les ateliers numériques qui forment gratuitement des petits groupes de seniors, chaque semaine. Ces classes sont l’occasion d’apprendre à maîtriser les outils numériques, obtenir des connaissances sur Internet, mais également d’être rassuré quant au fait d’utiliser ces innovations. En effet, de nombreuses personnes ont peur de ne pas utiliser correctement les outils et font face à des blocages. Les seniors peuvent exprimer leurs interrogations, amener leur matériel pour travailler avec et sont sensibilisés aux actes malveillants comme les arnaques. De cette façon, les seniors peuvent aborder avec plus de sérénité l’utilisation du numérique. 

Outre ces classes, il existe d’autres alternatives :  

Aide aux démarches administratives : certains organismes (médiathèques, associations ou encore mairies) proposent une telle assistance, pour accompagner les personnes dans leurs sollicitations : rédiger un courrier, réaliser un CV, accéder au compte Améli, etc. ; 

Aide ponctuelle : l’entourage peut aussi venir en aide à une personne qui éprouve des difficultés avec les usages d’Internet. Cependant, cette solution ne permet pas à la personne de maîtriser les codes du numérique et d’être en capacité de naviguer seule, sur le web ;

Formation : certaines entreprises proposent un service payant afin d’apporter les connaissances nécessaires à l’utilisation d’Internet. Ces formations permettent d’avancer au rythme de la personne et favorisent la maîtrise des outils du numérique en général. 

Les seniors qui ne sont pas familiers avec le numérique ont besoin d’être rassurés, que leurs appréhensions soient prises en compte. Il est donc nécessaire de mettre en place un univers simple en matière d’utilisation. Au vu de la digitalisation de la société, des démarches administratives, il apparaît comme judicieux de former les personnes âgées, de susciter un intérêt pour Internet, dans le but qu’elles puissent être autonomes. Par ailleurs, pour les personnes ayant des moyens financiers plus limités, certaines solutions comme les abonnements Internet à bas prix ou encore le matériel reconditionné, voire de seconde main, peuvent potentiellement être étudiées. 

De plus, les appareils numériques tendent à s’adapter aux usagers et à leurs besoins. Les plateformes telles que les sites internet et les applications sont optimisés pour que chacun puisse s’en servir. Certaines de ces interfaces disposent de fonctionnalités permettant d’augmenter la taille des caractères, de passer sur la version “noir et blanc” ou encore de bénéficier de commentaires audios. Ces améliorations permettent d’élargir le numérique et ses outils aux personnes qui ne peuvent pas ou n’étaient pas rassurées à l’idée de l’utiliser auparavant. 

Par ailleurs, si vous souhaitez en apprendre davantage, l’association Petits Frères des Pauvres a rédigé 14 recommandations afin de lutter contre cette exclusion numérique.  

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4241397 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_numérique_(géographique)

https://institut.amelis-services.com/bien-vieillir/vie-sociale-fetes/internet-chez-les-seniors/

https://www.adiam.net/les-seniors-et-internet-interets-avantages-risques-et-dangers/ 

Le numérique est devenu un élément central de notre société, or certaines personnes sont en situation d'exclusion. Des solutions peuvent être mises en place pour lutter contre la fracture numérique.

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